Conduire à Paris (1ère partie)

Cela fait maintenant 5 mois que j'utilise ma voiture presque tous les jours. Je me sens donc autorisée à parler de la conduite à Paris. Autant vous prévenir tout de suite, conduire à Paris, quand vous n'êtes pas née à Paris, relève de l'inconscience ou du masochisme.

Premier cas de figure : vous n'avez pas de garage. Vous mettez 3 heures à essayer de trouver une place près de chez vous. Quand vous regagnez votre logis, à 23 heures, vous allez directement vous coucher vu que le lendemain il faudra vous lever à 5 heures du mat pour récupérer votre voiture garée à 5 kilomètres (en espérant que vous vous souviendrez où vous avez bien pu la garer la veille...)

Deuxième cas de figure : vous avez un garage. Celui-ci a été tellement bien conçu, qu'il faut s'appeler Sébastien Loeb pour réussir à en sortir sans emboutir les deux ailes.

Une fois dehors, compter 20 minutes pour gagner le bout de la rue, le temps pour les camions de livraison de décharger leurs marchandises et pour le camion des poubelles de ramasser ... les poubelles.

Ca y est, vous êtes dans l'avenue située à 50 mètres au bout de votre rue. Alors là, attention ! Le jeu consiste à conduire au milieu de la rue, sans emboutir les voitures venant d'en façe, vu que sur les cotés c'est pas possible de rouler : il y des voitures garées en double file tout le long. Autre conseil utile : après avoir réussi à sortir du garage, n'oubliez pas de remettre vos oreilles en place (pardon, vos rétroviseurs), sinon vous riquez de faire connaissance avec un scooter d'une manière un peu violente.