La semaine dernière, j'ai été réquisitionnée en dernière minute pour accompagner la classe de CE1 de ma fille à une sortie. J'avais bien spécifié à la maîtresse de ne m'appeler qu'en cas d'urgence. Quelques expériences précédentes ont mis un frein à mon enthousiasme pour ce genre d'aventures. Et là, malheureusement, un papa s'est trouvé empêché de sortie par une une grippe soudaine. Me voilà donc embarquée pour une visite du Petit Palais avec quatre autres malchanceux (les parents accompagnateurs), une inconsciente (la maîtresse) et trente monstres (les enfants). Ma fille, toujours très réaliste, m'a dit : "T'inquiètes pas, on y va en bus". On a donc pris le métro, soit cinq stations avec un changement. De la bibine à coté de ma dernière sortie : quatre stations sans changement, mais aux heures de pointe et avec des enfants, pardon des bébés de 3 et 4 ans !
Chaque parent s'est vu attribuer un groupe de cinq enfants. Moi, j'ai eu un lot sympa : une petite fille atteinte de gastro (ou qui aime particulièrement aller aux toilettes toutes les 2 minutes), un petit garçon que sa maman a cru bon d'habiller comme en hiver alors qu'il faisait 23°, la bête noire de la classe pas si méchant que ça une fois qu'on a réussi à le séparer du copain qui lui sert de punching-ball, une petite fille qui avait tout d'un ange (ouf), et ma fille qui n'est pas forcément un cadeau en sortie vu qu'elle se prend tous les réverbères de la rue tant elle est concentrée sur ce qui se passe autour d'elle !
On a réussi à atteindre le Petit Palais sans perdre personne et on a attendu que la conférencière veuille bien arriver. On ne l'a pas attendu longtemps parce qu'avec le bruit que faisaient les enfants dans le hall, elle a eu pitié de ses collègues de l’accueil (ou elle a été soudoyée par eux). Bon, évidemment quand la visite a commencé, moi j'ai au droit à la visite des toilettes avec la petite fille atteinte de gastro. J'ai ensuite rejoint le groupe et j'ai reçu, comme les autres parents et la maîtresse, un petit siège lafuma pour pouvoir m’asseoir pendant les explications de la conférencière. Cette femme, pleine de bon sens et d'expérience, a eu la bonne idée de limiter la visite à quelques objets et peintures à partir desquels le thème des quatre éléments été développé. Par exemple, une poterie grecque de -300 ans avant JC, qui a nécessité de la terre et de l'eau pour sa fabrication, du feu pour sa cuisson et du vent pour faire démarrer le feu. Nous avons ainsi traversé le bâtiment, apercevant au passage des peintures flamandes et hollandaises du XVIIème, puis d'autres plus récentes d'inspiration italienne. Après avoir emprunté l'escalier majestueux pour atteindre le premier étage, nous sommes restés un moment devant le "Soleil couchant sur la Seine à Lavacourt" de Claude Monet.
En repartant, nous avons aperçu un tableau monumental de Gustave Doré (413,5 cm de hauteur et 627 cm de largeur) intitulé "La vallée des larmes".
Au moment de sortir du musée, le portique de sécurité s'est mis à sonner lorsque la maîtresse est passée en dessous. Et là je n'ai pas pu me retenir de dire que la maîtresse avait sûrement volé le tableau de Gustave Doré en le mettant dans son sac. Je n'ai pas l'impression qu'elle ait trouvé cela très drôle !
Le retour en métro s'est bien passé, enfin pour nous. Quand nous sommes montés dedans, j'ai vu le regard hébété d'un homme d'affaire face à la vague humaine des trente enfants, persuadé que les portes allaient se refermer avant qu'il n'ait pu sortir. Mais, on a été sympa, on l'a jeté sur le quai avant que le métro ne redémarre !
Une fois l'école en vue, un sentiment d'euphorie s'est emparé de nous. Nous avions réussi notre mission : nous étions à l'heure, nous avions ramenés tous les enfants entiers, et nous avions finalement passé une très bonne après-midi.
Chaque parent s'est vu attribuer un groupe de cinq enfants. Moi, j'ai eu un lot sympa : une petite fille atteinte de gastro (ou qui aime particulièrement aller aux toilettes toutes les 2 minutes), un petit garçon que sa maman a cru bon d'habiller comme en hiver alors qu'il faisait 23°, la bête noire de la classe pas si méchant que ça une fois qu'on a réussi à le séparer du copain qui lui sert de punching-ball, une petite fille qui avait tout d'un ange (ouf), et ma fille qui n'est pas forcément un cadeau en sortie vu qu'elle se prend tous les réverbères de la rue tant elle est concentrée sur ce qui se passe autour d'elle !
En repartant, nous avons aperçu un tableau monumental de Gustave Doré (413,5 cm de hauteur et 627 cm de largeur) intitulé "La vallée des larmes".
Au moment de sortir du musée, le portique de sécurité s'est mis à sonner lorsque la maîtresse est passée en dessous. Et là je n'ai pas pu me retenir de dire que la maîtresse avait sûrement volé le tableau de Gustave Doré en le mettant dans son sac. Je n'ai pas l'impression qu'elle ait trouvé cela très drôle !
Le retour en métro s'est bien passé, enfin pour nous. Quand nous sommes montés dedans, j'ai vu le regard hébété d'un homme d'affaire face à la vague humaine des trente enfants, persuadé que les portes allaient se refermer avant qu'il n'ait pu sortir. Mais, on a été sympa, on l'a jeté sur le quai avant que le métro ne redémarre !
Une fois l'école en vue, un sentiment d'euphorie s'est emparé de nous. Nous avions réussi notre mission : nous étions à l'heure, nous avions ramenés tous les enfants entiers, et nous avions finalement passé une très bonne après-midi.
Je suis toujours très admiratif du cran des accompagnateurs quand je croise ce genre de meute dans les transports en commun.
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