
La gourmandise n'est pas le moindre de mes défauts. Mais, j'ai aussi quelques qualités. L'opiniâtreté en fait partie. Quand je décide de traiter un sujet, je m'investis à fond. Aussi n'ai-je pas ménagé mes efforts pour vous livrer une liste de douceurs qui rendent la vie à Paris plus agréable.
- Chez Lenôtre (121 av. de Wagram) : le concerto.
- Chez Eric Kayser (19 av. des Ternes) : la brioche aux pralines.
- Aux enfants gâtés (7 rue Cardinet) : le moelleux au chocolat coeur à la pistache et l'éclair au chocolat.
- A l'écureuil (96 rue de Lévis) : le mille-feuilles.
- Au palais des thés (36 rue de Lévis) : le cake au gingembre (tout à fait approprié pour la soirée de la Sainte nunuche).
- A la grande Épicerie du Bon Marché : le gâteau aux nounours,très régressif et pas très léger quand même, à ne consommer qu'en cas de grosse déprime et à condition d'aimer vraiment les ours à la guimauve.
- Chez Gérard Mulot (76 rue de Seine) : toutes le tartes et la galette des rois.
Ont dû être éliminés de cette liste :
- le Stübli (au marché Poncelet), pâtisserie austro-allemande institutionnelle de Paris : c'est devenu tout bio et tout pas bon.
- la pâtisserie japonaise de la place de la Madeleine : ils sont partis sans laisser d'adresse. Ils ont peut-être décidé de prendre leur retraite à Tokyo. Il parait que l'immobilier a beaucoup baissé là-bas.
En ce qui concerne la délicate question des macarons, j'ai consciencieusement testé ceux de Ladurée, Dalloyau, des enfants gâtés, de Paul et de Picard. Résultat : ceux de Ladurée sont incontestablement les meilleurs. Mais je décerne le prix du meilleur rapport qualité/prix à ceux de Paul.
NB : je continue mon enquête et ne manquerai pas de vous tenir informé de mes dernières trouvailles.