vendredi 26 octobre 2012

Les nouvelles "Marie-Antoinette" !


L'autre jour, en attendant mon fils devant l'école maternelle, je n'ai pas pu m'empêcher d'entendre (vu qu'elles hurlaient plutôt qu'elles ne parlaient ... probablement un effet secondaire de l'utilisation abusive de leurs smartphones) la conversation suivante entre deux mamans : "Oh là là je suis débordée, je sais même pas ce que je vais faire pour l'anniversaire de ma fille ce week-end !" "Ben, t'as qu'à louer une suite de l'hôtel "Trucmuche" à Disneyland. C'est pas cher, quelque chose comme 800 euros, et en plus t'as tous les personnages de Disney qui viennent défiler dans la chambre. C'est vraiment top !". Et là, elle ajoute : "Sinon, ce qui peut être sympa aussi, c'est de passer le week-end avec elle à New-York !".
J'imagine que les nounous présentes devant l'école, qui n'ont pas pu rater une miette de cette édifiante conversation et qui réussissent péniblement à gagner 800 euros par mois, les auraient volontiers conduites directement à l'échafaud !

mercredi 10 octobre 2012

Hop, Hop, Hop, Hopper !



Hier soir, j'ai fait partie des rares privilégiés qui ont pu découvrir en avant première l'exposition consacrée par le Grand Palais au peintre américain Edward Hopper. J'avais lu l'article de Télérama, élogieux au demeurant, consacré à cet évènement et j'avais relu les quelques pages sur Hopper d'un livre intitulé "le réalisme américain" que l'on m'a offert il y a longtemps. En temps normal, je m'en serais contentée sans faire l'effort d'aller voir l'expo. Réflexe d'ancienne provinciale habituée à être tenue à l'écart des grands évènements culturels ou symptôme de la parisienne blasée devant le trop plein d'offres culturelles à Paris ? Mais là, je n'avais pas le choix : le baby-sitter avait été réservé et Monsieur Brunette m'attendait de pied ferme à la sortie du métro Champs Elysées - Clémenceau avec les invitations. En plus, j'avais investi dans une  nouvelle robe vu que les malheureuses qui trônent dans mon placard sont devenues immettables : celles achetées avant la naissance des enfants semblent avoir rétrécies de 3 tailles et celles achetées depuis ressemblent à des robes de grossesse ou aux robes de Mireille Mathieu au temps de sa gloire. 
Pour en revenir à l'expo, j'ai été emballée. Je me suis rappelée la différence entre la lecture d'un article ou d'un livre consacré à un peintre et le fait de voir vraiment les tableaux. Il y a de la place dans les salles pour bien regarder les tableaux. En l’occurrence, l'éclairage est particulièrement réussi puisqu'il parvient à donner une ambiance très différente selon les salles. On remarque des détails que l'on ne voit pas dans les reproductions, par exemple l'expression des visages (et pourtant j'avais oublié mes lunettes). On prend conscience de la taille réelle des tableaux que l'on imaginait plus grands ou plus petits, on découvre des oeuvres que l'on a jamais vues, etc...
Bref, si vous en avez l'occasion, courrez voir les expositions et particulièrement celle-ci !