lundi 23 février 2009

La Reine des lectrices d'Alan Bennett


La Reine d'Angleterre entre par hasard dans un bibliobus et emprunte un livre par politesse. Elle devient petit à petit une lectrice acharnée. L'auteur évoque le plaisir que ressent la Reine à découvrir l'oeuvre d'auteurs comme Nancy Mitford, E.M. Forster, Henry James.... Je me suis sentie comme un poisson dans l'eau. C'est un livre sur le plaisir de la lecture, qui lui même procure du plaisir, et donne envie de lire d'autres livres. Que demande le peuple ?

vendredi 20 février 2009

Survivre à Paris (suite)


Conseil n°2 : SORTEZ VOS BIJOUX DE FAMILLE !

Loin de moi l'idée que les parisiens sont des personnes superficielles uniquement préoccupées par leur apparence et l'apparence des autres. Ceci dit, j'ai néanmoins pu constater que le fait de me parer de mes plus beaux atours avait parfois considérablement amélioré mon rapport aux autres. Ainsi, j'avais l'impression que mon gynécologue me parlait un peu comme à sa fille ( de 3 ans..), que sa secrétaire avait du mal à trouver des rendez-vous à une heure nous convenant à tous les deux (c'est mieux pour une consultation), mais que par chance la date de ma césarienne avait pu être fixée après son retour de vacances. De même, il me semblait que la directrice de l'école, qui insistait pourtant fortement sur l'apprentissage de la politesse dès le plus jeune âge, baissait systématiquement les yeux quand elle me voyait arriver et ne répondait jamais quand je la saluais (poliment, pourtant). Enfin, ma coiffeuse m'aurait bien donné une pièce pour aller me rhabiller et s'exclamait chaque fois au moment du shampoing "c'est pas possible, vous perdez toujours autant de cheveux !" (ben oui, c'est pour ça que je suis chauve. Mais je viens quand même vous voir par solidarité pour votre profession.). J'ai donc décidé de prendre les choses en mains et j'ai sorti du coffre de la banque ma patek philippe, le diamant de mon arrière grand-mère et le collier en perles de ma belle-mère. Comme par enchantement, mon gynécologue s'est mis à me parler de son fils qui travaillait à Drouot, la directrice de l'école m'a adressé quelques mots en ayant l'air presque détendue et ma coiffeuse a trouvé que la qualité de ma chevelure s'était beaucoup améliorée (là j'exagère un peu, elle a simplement dit "y ont l'air moins abîmés que cet été, vos cheveux).

NB : Si vous n'avez pas de bijoux (même de famille), pas de panique. Sortez le collier de nouilles de votre fille ou la flick-flack en caoutchouc recyclable de votre fils. Dites que c'est du commerce équitable ou que vous êtes sensible au trou dans la couche d'ozone, c'est très tendance à Paris.
NB bis : Je préviens les personnes mal attentionnées à mon égard que ma quincaillerie a depuis regagné son nid douillet à la banque. D'ailleurs, j'en ai plus besoin :
- J'ai accouché depuis longtemps ;
- Je n'aime décidément pas la directrice de l'école ;
- J'ai changé de coiffeuse.

dimanche 15 février 2009

Dissipons les malentendus !


J'ai surnommé mon fiston Monsieur Têtu non pas parce qu'il est adepte du magazine du même nom (à 18 mois il serait drôlement précoce) mais tout bêtement parce qu'il est particulièrement têtu !

vendredi 13 février 2009

Un peu de douceurs dans un monde de brutes

La gourmandise n'est pas le moindre de mes défauts. Mais, j'ai aussi quelques qualités. L'opiniâtreté en fait partie. Quand je décide de traiter un sujet, je m'investis à fond. Aussi n'ai-je pas ménagé mes efforts pour vous livrer une liste de douceurs qui rendent la vie à Paris plus agréable.
- Chez Lenôtre (121 av. de Wagram) : le concerto.
- Chez Eric Kayser (19 av. des Ternes) : la brioche aux pralines.
- Aux enfants gâtés (7 rue Cardinet) : le moelleux au chocolat coeur à la pistache et l'éclair au chocolat.
- A l'écureuil (96 rue de Lévis) : le mille-feuilles.
- Au palais des thés (36 rue de Lévis) : le cake au gingembre (tout à fait approprié pour la soirée de la Sainte nunuche).
- A la grande Épicerie du Bon Marché : le gâteau aux nounours,très régressif et pas très léger quand même, à ne consommer qu'en cas de grosse déprime et à condition d'aimer vraiment les ours à la guimauve.
- Chez Gérard Mulot (76 rue de Seine) : toutes le tartes et la galette des rois.

Ont dû être éliminés de cette liste :
- le Stübli (au marché Poncelet), pâtisserie austro-allemande institutionnelle de Paris : c'est devenu tout bio et tout pas bon.
- la pâtisserie japonaise de la place de la Madeleine : ils sont partis sans laisser d'adresse. Ils ont peut-être décidé de prendre leur retraite à Tokyo. Il parait que l'immobilier a beaucoup baissé là-bas.

En ce qui concerne la délicate question des macarons, j'ai consciencieusement testé ceux de Ladurée, Dalloyau, des enfants gâtés, de Paul et de Picard. Résultat : ceux de Ladurée sont incontestablement les meilleurs. Mais je décerne le prix du meilleur rapport qualité/prix à ceux de Paul.

NB : je continue mon enquête et ne manquerai pas de vous tenir informé de mes dernières trouvailles.

mercredi 11 février 2009

Survivre à Paris


Voilà deux ans que je vis à Paris, et je me sens désormais en droit de prodiguer mes conseils aux malheureux qui comme moi sont amenés à (sur)vivre dans cette ville.

Premier conseil : SOYEZ DESAGREABLE.

Vous n'êtes plus dans le Nord. Oubliez de tenir la porte à la personne qui vous suit. Mieux, claquez lui à la figure.

Si vous êtes en voiture, ne laissez pas la personne qui vous précède faire tranquillement son créneau pour se garer mais mettez-vous à klaxonner fébrilement. C'est que vous n'avez pas que ça à faire, déjà que vous avez dû sortir votre 4X4 du garage pour aller chercher votre baguette au coin de la rue (il pleut). Garez vous sur le passage piéton devant la boulangerie et laissez tourner le moteur pendant que Chouchou fait la queue. Si une mère de famille fait mine de vouloir traverser avec sa poussette, ne bougez pas. Elle n'a qu'à faire le tour de votre voiture, cette inconsciente qui ose sortir ses gosses par un temps pareil !

A l'école, si l'on vous oblige à respecter un sens de circulation, prenez quand même l'escalier qui mène directement à la classe de votre enfant. Ainsi vous allez pouvoir gratter toutes ces mères ou ces pères qui prennent docilement le parcours du combattant (couloir, cour des grands, estrade, escaliers interminables puis re-couloir). De toute façon la maîtresse ne vous dira rien vu que vous connaissez très bien le conseiller à l'éducation de la Mairie de l'arrondissement (si, si...)

Attention tout de même. Il ne s'agit pas d'être désagréable avec tout le monde. Soyez même extrêmement poli avec :
- le livreur de Monoprix, si vous ne voulez récupérer vos courses à 22 heures ;
- les serveurs, si vous ne voulez pas qu'ils crachent dans votre café ou votre assiette ;
- l'aide maternelle, si vous ne voulez pas qu'elle oublie votre enfant aux toilettes ou dans la cour.

lundi 9 février 2009

Jane Austen et la BBC

Quand la BBC décide de retransmettre une compétition de golf, c'est pendant trois jours et c'est "non stop" de 10 heures du matin à 20 heures le soir. Pour ceux qui aiment ce sport, c'est super. Pour les autres, c'est dur.
Quand la BBC décide d'adapter un roman de Jane Austen, c'est un peu pareil. Même si le roman fait 800 pages, pas question de supprimer l'un des personnages ni de couper dans le texte de l'une des scènes importantes du roman.
Résultats :
- pour "Northanger Abbey", comptez 95 minutes ;
- pour "Emma", comptez 104 minutes.
- pour "Orgueil et préjugés", prévoyez 5 heures.
Alors, si vous n'aimez pas Jane Austen, évitez. Et si vous ne connaissez pas Jane Austen, plongez vous dans ses romans. Même la meilleure adaptation ne vaudra jamais l'original !

jeudi 5 février 2009

Antidépresseurs (suite)

Je les regarde et je vous dis quoi !

mercredi 4 février 2009

Merçi pour le chocolat !


Vous en avez marre de la crise, marre de l'hiver, marre de la grippe. vous avez envie de prendre un de vos enfants pour taper sur l'autre ou de prendre votre patron pour taper dessus. Dans ce cas, je n'ai qu'un conseil : jetez-vous sur le chocolat ! Et comme je suis un fille sympa, je vais même vous donner mes bonnes adresses, à Paris et en province :
- à Mulhouse : Jacques
- à Strasbourg : Christian
- à Annecy et Chambéry : Au fidèle berger
- à Quiberon : Leroux
- à Dunkerque et Bergues : Legros
- à Nantes : Debotté
- à la Chappelle sur Erdre et Nantes : Vincent Guerlais
- à Paris :
* la maison du chocolat (rue du Faubourg Saint Honoré dans le 8ème ou rue de Sèvre dans le 6ème)
* la mère de famille (avenue de Wagram dans le 17ème, rue du cherche-midi dans le 6ème...)
* Charpentier (rue de courcelles dans le 17ème)
* Et surtout l'Etoile d'or, 30 rue Fontaine dans le 9ème, pour la beauté du magasin, le choix très large mais aussi très pointu des chocolats (32 sortes de tablettes, 90 sortes de choclats, Leroux à Quiberon, Bernachon à Lyon, ...) et pour le bagout et les nattes de la patronne, Denise Abaco.

NB : Si par le plus grand des hasards l'un des heureux propriétaires de ces établissements lit cette rubrique, je tiens à préciser que j'accepte une rétribution en nature pour la publicité faite.

mardi 3 février 2009

Ecole du cirque


J'ouvre une école du cirque. Pour y être admis, les candidats devront réussir l'un des numéros suivants :
- le duo vélo-parapluie : rouler à vélo en tenant le parapluie ouvert au-dessus de sa tête ;
- le trio poussette-buggy board-parapluie : mettre un enfant dans la poussette et un enfant sur le buggy-board et avancer en tenant le parapluie ouvert au-dessus de sa tête et de celle de l'enfant sur le buggy-board.
Il est précisé que les prestations des candidats seront évaluées compte tenu des conditions climatiques (forte pluie, neige, vent et pluie ...).

lundi 2 février 2009

Etoile des neiges


Aujourd'hui, il va falloir mettre les chaines !