vendredi 13 février 2009

Un peu de douceurs dans un monde de brutes

La gourmandise n'est pas le moindre de mes défauts. Mais, j'ai aussi quelques qualités. L'opiniâtreté en fait partie. Quand je décide de traiter un sujet, je m'investis à fond. Aussi n'ai-je pas ménagé mes efforts pour vous livrer une liste de douceurs qui rendent la vie à Paris plus agréable.
- Chez Lenôtre (121 av. de Wagram) : le concerto.
- Chez Eric Kayser (19 av. des Ternes) : la brioche aux pralines.
- Aux enfants gâtés (7 rue Cardinet) : le moelleux au chocolat coeur à la pistache et l'éclair au chocolat.
- A l'écureuil (96 rue de Lévis) : le mille-feuilles.
- Au palais des thés (36 rue de Lévis) : le cake au gingembre (tout à fait approprié pour la soirée de la Sainte nunuche).
- A la grande Épicerie du Bon Marché : le gâteau aux nounours,très régressif et pas très léger quand même, à ne consommer qu'en cas de grosse déprime et à condition d'aimer vraiment les ours à la guimauve.
- Chez Gérard Mulot (76 rue de Seine) : toutes le tartes et la galette des rois.

Ont dû être éliminés de cette liste :
- le Stübli (au marché Poncelet), pâtisserie austro-allemande institutionnelle de Paris : c'est devenu tout bio et tout pas bon.
- la pâtisserie japonaise de la place de la Madeleine : ils sont partis sans laisser d'adresse. Ils ont peut-être décidé de prendre leur retraite à Tokyo. Il parait que l'immobilier a beaucoup baissé là-bas.

En ce qui concerne la délicate question des macarons, j'ai consciencieusement testé ceux de Ladurée, Dalloyau, des enfants gâtés, de Paul et de Picard. Résultat : ceux de Ladurée sont incontestablement les meilleurs. Mais je décerne le prix du meilleur rapport qualité/prix à ceux de Paul.

NB : je continue mon enquête et ne manquerai pas de vous tenir informé de mes dernières trouvailles.

2 commentaires:

  1. tout cela sans prendre un gramme, ou une indigestion??

    c'est pas tout ça de nous donner envie, faudrait assurer la prise de commande et livraison pour les pôvres qu'habitent pas Paris!! :))

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  2. Nan, faut que les pôvres de province y viennent à Paris, comme ça, y aura moins de gens mal élevés qui font rien qu'à m'embêter.
    Après, on organisera des tournées patisseries !

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