samedi 31 mars 2012

Le prix "Brunette à Paris" du sourire !


C'est sans doute mon coté midinette ou provinciale qui veut ça, mais ce que je trouve sympa à Paris, c'est  que l'on y croise toutes sortes de gens connus : des comédiens, des réalisateurs, des écrivains, des peintres, des musiciens, des journalistes, des présentateurs télé, des hommes politiques, des hommes d'affaires, des décorateurs, des stylistes, des grands cuisiniers, des grands sportifs, etc.
Avec l'habitude, j'ai fini par les classer en quatre catégories :
- Ceux qui n'ont aucune envie qu'on les reconnaisse : ils rasent les murs, regardent fixement le bout de leurs chaussures, se cachent derrière des lunettes noires et/ou sous un chapeau, s'expriment à voix basse et par monosyllabes à la pharmacienne qui s'énerve et finit par crier "c'est bien une crème contre les mycoses que vous m'avez demandée ?";
- Ceux qui font tout pour qu'on les reconnaisse : ils enchaînent les grosses vannes et les rires gras aux terrasses des cafés branchés, exécutent des triple saltos arrière et des roulades dans le bac à sable pour les enfants du Parc Monceau, se baladent en Ferrari décapotable sur les Champs Elysées le samedi après-midi; 
- Ceux qui se comportent comme tout le monde (bien ou mal selon les cas);
- Ceux qui savent qu'on les a reconnus et vous gratifient d'un bonjour, d'un beau sourire ou d'un mot gentil. A ceux- là (Claude Lelouch, Charles Aznavour ou Richard Anconina, notamment), je décerne le prix "Brunette à Paris" du sourire !

mercredi 28 mars 2012

La campagne présidentielle s'invite à l'école ...



L'autre jour, Poulette de Flandres m'a annoncé en revenant de l'école : "Tu sais maman, bientôt on aura un nouveau Président de la République !". Je lui ai répondu que l'on ne pouvait pas en être sûre car l'actuel Président se représentait aux élections. Elle m'a alors demandé "Ah, il va redoubler alors ?"

NB : Si Monsieur Sarkozy redouble, j'espère qu'il ne montrera pas trop de méprisance envers les nuls (de la classe) et envers son professeur de français, lequel devra, pour sa part, faire preuve de beaucoup de bravitude !

mardi 27 mars 2012

La transhumance des chaussures


Ce week-end à la maison, ce n'était pas seulement celui du passage à l'heure d'été. C'était aussi celui de la transhumance des chaussures, c'est à dire celui où j'emmène le troupeau de chaussures d'hiver à la cave pour remonter ensuite le troupeau de chaussures d'été dans l'appartement. Je ne suis pas une accroc à la mode ou aux fringues. Mais les chaussures, c'est autre chose. Contrairement aux vêtements, quand j'essaye des chaussures, je finis toujours pas trouver une paire qui me va. Et si jamais elles me font mal aux pieds, je ne m'en rend pas compte tout de suite. C'est donc trop tard, elles font déjà partie du troupeau ! Dans le troupeau d'été, j'ai ainsi retrouvé mes Prada, Free Lance, Bensimon, Stuart Weitzman, Converse, Accessoire Diffusion, Miss Rossi, Marc by Marc Jacobs, etc, au plus grand plaisir de ma fille, qui a essayé tout ce qui lui plaisait. Et là, j'ai dû me rendre à l'évidence : quand on a huit ans, on rêve de chaussures à talons hauts, et quand on en a quarante, on ne rêve que de talons plats !

lundi 26 mars 2012

samedi 24 mars 2012

Jeu de 7 familles ...

Dans la famille "Les Bigleux", je demande :

Le grand-père :

La fille :


dimanche 18 mars 2012

Sortie de classe !

La semaine dernière, j'ai été réquisitionnée en dernière minute pour accompagner la classe de CE1 de ma fille à une sortie. J'avais bien spécifié à la maîtresse de ne m'appeler qu'en cas d'urgence. Quelques expériences précédentes ont mis un frein à mon enthousiasme pour ce genre d'aventures. Et là, malheureusement, un papa s'est trouvé empêché de sortie par une une grippe soudaine. Me voilà donc embarquée pour une visite du Petit Palais avec quatre autres malchanceux (les parents accompagnateurs), une inconsciente (la maîtresse) et trente monstres (les enfants). Ma fille, toujours très réaliste, m'a dit : "T'inquiètes pas, on y va en bus". On a donc pris le métro, soit cinq stations avec un changement. De la bibine à coté de ma dernière sortie : quatre stations sans changement, mais aux heures de pointe et avec des enfants, pardon des bébés de 3 et 4 ans  !
Chaque parent s'est vu attribuer un groupe de cinq enfants. Moi, j'ai eu un lot sympa : une petite fille atteinte de  gastro (ou qui aime particulièrement aller aux toilettes toutes les 2 minutes), un petit garçon que sa maman a cru  bon d'habiller comme en hiver alors qu'il faisait 23°, la bête noire de la classe pas si méchant que ça une fois qu'on a réussi à le séparer du copain qui lui sert de punching-ball, une petite fille qui avait tout d'un ange (ouf), et ma fille qui n'est pas forcément un cadeau en sortie vu qu'elle se prend tous les réverbères de la rue tant elle est concentrée sur ce qui se passe autour d'elle !
On a réussi à atteindre le Petit Palais sans perdre personne et on a attendu que la conférencière veuille bien arriver. On ne l'a pas attendu longtemps parce qu'avec le bruit que faisaient les enfants dans le hall, elle a eu pitié de ses collègues de l’accueil (ou elle a été soudoyée par eux). Bon, évidemment quand la visite a commencé, moi j'ai au droit à la visite des toilettes avec la petite fille atteinte de gastro. J'ai ensuite rejoint le groupe et j'ai reçu, comme les autres parents et la maîtresse, un petit siège lafuma pour pouvoir m’asseoir pendant les explications de la conférencière. Cette femme, pleine de bon sens et d'expérience, a eu la bonne idée de limiter la visite à quelques objets et peintures à partir desquels le thème des quatre éléments été développé. Par exemple, une poterie grecque de -300 ans avant JC, qui a nécessité de la terre et de l'eau pour sa fabrication, du feu pour sa cuisson et du vent pour faire démarrer le feu. Nous avons ainsi traversé le bâtiment, apercevant au passage des peintures flamandes et hollandaises du XVIIème, puis d'autres plus récentes d'inspiration italienne. Après avoir emprunté l'escalier majestueux pour atteindre le premier étage, nous sommes restés un moment devant le "Soleil couchant sur la Seine à Lavacourt" de Claude Monet.
En repartant, nous avons aperçu un tableau monumental de Gustave Doré (413,5 cm de hauteur et 627 cm de largeur) intitulé "La vallée des larmes".
Au moment de sortir du musée, le portique de sécurité s'est mis à sonner lorsque la maîtresse est passée en dessous. Et là je n'ai pas pu me retenir de dire que la maîtresse avait sûrement volé le tableau de Gustave Doré en le mettant dans son sac. Je n'ai pas l'impression qu'elle ait trouvé cela très drôle !
Le retour en métro s'est bien passé, enfin pour nous. Quand nous sommes montés dedans, j'ai vu le regard hébété d'un homme d'affaire face à la vague humaine des trente enfants, persuadé que les portes allaient se refermer avant qu'il n'ait pu sortir. Mais, on a été sympa, on l'a jeté sur le quai avant que le métro ne redémarre !
Une fois l'école en vue, un sentiment d'euphorie s'est emparé de nous. Nous avions réussi notre mission : nous étions à l'heure, nous avions ramenés tous les enfants entiers, et nous avions finalement passé une très bonne après-midi.

jeudi 15 mars 2012

Mauvaise pioche !


Samedi, à la bibliothèque, j'ai pris un livre qui figurait sur la gondole des nouveautés : "La fille qui voulait être Jane Austen" de Polly Shulman.
Je ne sais pas pour l'héroïne (je ne suis pas arrivée au bout du livre), mais si Polly Shulman veut être Jane Austen, il y a encore du boulot ! 
En y regardant de plus près, j'ai remarqué que sur la tranche du livre figurait la mention "ado". Ca y est, c'est sûr, j'ai perdu mon âme d'ado !


mercredi 14 mars 2012

Mon Paris 2012, deuxième étape : le 2ème arrondissement

Le 2ème arrondissement est un arrondissement que je connais assez mal. J'ai plutôt tendance à le traverser pour me rendre d'un endroit à l'autre de la capitale, soit en métro (là, forcément, je ne vois pas grand chose), soit en voiture (et dans ce cas, je vois encore moins de choses, vu que je suis concentrée sur la route, histoire de ne pas ramener chez moi un piéton qui se serait égaré sur mon capot). J'ai donc l'image d'une mosaïque de quartiers très différents les uns des autres : le quartier des affaires et des banques autour de la Bourse, le quartier populaire du Sentier avec les friperies et les stocks de vêtements, le quartier plus chic autour de la place des Victoires avec de belles boutiques de vêtements et de tissus.

Me voilà donc partie pour le 2ème arrondissement, avec cette fois l'idée d'allier l'utile à l'agréable. J'ai en effet repéré dans le "Paris pas cher" un magasin dans la rue Saint Marc qui vend des pelotes de laine à un prix défiant toute concurrence.  Pourquoi ne pas y faire un tour, vu que j'ai décidé de traumatiser mes enfants avec mes créations "maison" jusqu'à ce qu'ils aient l'âge de choisir leurs vêtements tout seuls. C'est là que je me rend compte à quel point l'on répète souvent le schéma parental. J'ai le souvenir d'un pull gris que ma mère avait tricoté pour ma grande soeur, dont les manches tombaient aux genoux et le devant remontait sous le nombril... Mais revenons à nos moutons ! Le magasin s'appelle Cat' Laine. La madame qui le tient est très gentille. Elle m'a autorisé à prendre des photos de sa boutique en me demandant toutefois si je n'avais pas l'intention de lui faire concurrence en lui piquant son idée. Je me suis dit que si elle avait vu les moufles que j'ai tricotés pour ma fille, elle aurait tout de suite été rassurée...

Je suis ensuite partie en direction de la rue du Mail, pour zieuter les beaux magasins de tissus.
J'ai donc pris la rue de Réaumur jusqu'à la station de métro "Sentier", pour bifurquer ensuite à droite, dans la rue de Cléry.

A l'angle de la rue du Mail et de la rue de Montmartre a été construit récemment un grand immeuble avec des faux airs "d'empire state building". C'est plutôt étrange dans ce quartier où les immeubles dépassent rarement les quatre étages de hauteur, mais le résultat n'est pas si mal. 
Pour ceux qui ne connaissent pas bien Paris, la rue du Mail est l'une des rues de la capitale où l'on trouve les plus belles boutiques de tissus d'ameublement. Mon arrière grand-père paternel, qui possédait une usine de textile en Picardie au début du siècle dernier, y avait ses bureaux.
 

Au bout de la rue du Mail, on débouche sur la très jolie place des Victoires, au milieu de laquelle trône la statue équestre de Louis XIV. Il ne s'agit pas de la statue originelle, qui a été abattue et fondue en 1792 par les révolutionnaires pour produire des canons, mais d'une oeuvre de 1828 de François Joseph Bosio, restaurée en 2005 par l'artiste peintre Alain Plesse.


samedi 10 mars 2012

The place to be !


Pour les vacances de février, nous avons décidé d'aller dans une contrée sauvage, peuplée d'étranges créatures qui parlent un langage incompréhensible pour les parisiens : "la vallée de Munster" en Alsace. Nous avons ainsi testé les pistes de luge et de ski du "Schnepfenried" et du "Gaschney" avec en prime une très bonne neige et du soleil. Nous avons mangé du "roïgebrageldi" et des "fleischnaka" dans les fermes auberges. Et en fin d'après-midi, nous avons pu profiter des piscines à 30° de l'hôtel et de l'excellente cuisine du restaurant de l'hôtel, quoique un poil trop copieuse pour les estomacs des parisiens !

vendredi 9 mars 2012

Les vacances de Madame Figaro



C'est vrai, on y aurait pas pensé tout seul ! Partir skier à Dubaï avec sa petite famille quand on vit en France, c'est drôlement bien : c'est pas loin, c'est pas cher et c'est super écolo !