vendredi 15 novembre 2013

SNCF ... C'est pas possible !



Aujourd'hui, c'est le jour d'ouverture des réservations de billets TGV pour les vacances de février. Je suis donc sur le site internet de la SNCF depuis 7 heures du matin, en train (super jeu de mots!) d'essayer d'arracher 4 places dans un TGV Family (histoire ne pas emmerder les voyageurs qui ont oublié ou ne connaissent pas encore le bonheur de passer 4 heures dans un train avec des enfants), et, si possible, un départ de Paris en fin de matinée, pour ne pas arriver à l'hôtel à 11 heures alors qu'il fait -10° et que les chambres ne sont accessibles qu'à 16 heures. Après plusieurs tentatives aboutissant systématiquement au message suivant : "Suite à une erreur technique, nous vous invitons à réessayer ultérieurement", je me dis qu'il vaut mieux me rendre directement dans une agence SNCF. Je lâche les enfants à l'école à 8 heures 20 (du jamais vu) et je suis à 8 heures 30 devant l'agence. Il y a déjà deux personnes, mais le rideau est fermé vu que l'agence n'ouvre qu'à 9 heures. Comme il pleut, je vais prendre un café bien serré chez ma copine Catia. Je reviens à l'agence à 9 heures piles, encore un peu plus énervée qu'à 7 heures. C'est ouvert et il y a déjà 9 personnes qui attendent. Avec deux agents SNCF au lieu de quatre pour sortir les billets, je sens que je vais poiroter un bon moment. Au bout d'un quart d'heure, une jeune femme sort du local réservé aux employés. Tout le monde se dit qu'elle va se joindre à ses collègues pour  leur donner un coup de main, mais elle se contente de remettre un rouleau dans le distributeur de tickets d'attente. Enfin elle essaye. Comme elle n'y arrive pas, l'une de ses collègues qui vend les billets vient l'aider tout en plantant son client. Là, dans la file d'attente, on est au bord de l'émeute. Heureusement qu'il y a un "Biba" du mois d'avril pour nous faire patienter agréablement. Quand à 9 heures 50 je m’assois enfin devant l'employée de l'agence la plus diligente, je lui dis que les gens sont furieux de voir la stagiaire perdre du temps à essayer de remettre du papier dans le distributeur de tickets plutôt que de s'occuper d'eux. Là, elle me répond d'un air accablé que ce n'est pas la stagiaire mais sa supérieure, et que celle-ci ne sait pas vendre les billets. Je ressors de l'agence  à 10 heures, avec 483 euros en moins, un départ à 6 heures 45 de Paris à l'aller et un retour avec des places aux quatre coins du wagon. Youpi!

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