dimanche 15 janvier 2012

Mon Paris 2012 - première étape: le premier arrondissement

Pour les parisiens, le premier arrondissement c'est avant tout le Louvre qui se prolonge par le jardin des Tuileries, la rue de Rivoli et ses palaces qui jouxtent les boutiques de cadeaux pour touristes, la rue Saint Honoré et ses boutiques de luxe et la place Vendôme et ses célèbres bijouteries. C'est aussi la Comédie Française, le jardin du Palais Royal, le Conseil d'Etat, la Banque de France... Bref un condensé d'histoire et de luxe.
Quand j'étais jeune, à l'exception d'une ou deux visites marathon avec mon oncle au musée du Louvre, je n'allais jamais dans ces quartiers très connus du premier arrondissement. En fait, j'allais surtout dans le quartier branché de Saint Eustache. C'est donc tout naturellement là que je suis retournée avec ma petite famille et mon appareil photo.
Après avoir garé la voiture au parking de la Place René Cassin, nous avons émergé devant l'église Saint Eustache, dont la façade m'a semblée en bien meilleur état que dans mon souvenir.
Nous avons ensuite pris la rue Montmartre, toujours aussi sale après le marché du Dimanche matin.
Ensuite nous sommes allés dans la jadis célèbre rue du jour, celle où dans les années 90 les boutiques de jeunes créateurs de mode fleurissaient. C'était plutôt tristounet, avec les magasins en liquidation et les baux à céder. Restent l’indétrônable boutique d'agnès b., qui a fait des petits avec "agnès b. homme", "agnès b. voyage",  "agnès b. layette", "agnès b. chiens et chats" (non là je m'égare), et la toute aussi indétrônable caserne des pompiers qui lui fait face.






Néanmoins si vous êtes un jeune créateur plein de talent qui cherche un endroit pour monter son show room, j'ai repéré pour vous une alléchante offre de bail !
Nous avons pris ensuite la rue de la coquillière, avec ses restaurants plus ou moins historiques,
puis nous avons remonté la rue du louvre pour bifurquer dans la rue Etienne Marcel.
Au numéro 49 de la rue Etienne Marcel se trouve une étrange boutique, dont la vitrine est remplie de centaines de vieilles machines à coudre.

Renseignements pris sur la toile, il ne s'agit pas d'un musée de la machine à coudre mais d'une boutique de vêtements anglaise "AllSaints Spitafields", qui a décidé de faire de l'architecture commerciale l'un des points forts de sa stratégie commerciale. Ne me demandez pas à quoi ressemblent leurs fringues vu qu'avec toutes ces machines à coudre dans la vitrine, il  n'y a plus de place pour exposer des vêtements, ne serait-ce qu'un pauvre slip !

Nous avons remonté la rue jusqu'à la place des Victoires, et là Monsieur Têtu a commencé à râler. C'est bien les rallye-photos mais lui, ce qu'il préfère c'est les bistrots ! Nous avons pris la rue Croix des Petits Champs pour faire une halte au café Blanc à l'angle de la rue du Colonel Driant. L’accueil est très sympa, le moelleux au chocolat avec crème anglaise tout à fait comestible, les prix plutôt corrects pour le quartier et le cadre parfait pour initier les enfants à l'art du bistrot parisien !


Une fois requinqués, nous sommes retournés au forum des halles. Les halles sont en plein chantier mais, par bonheur, un espace de jeux pour les enfants a été préservé. Poulette de Flandres et Monsieur Têtu ont pu joyeusement rouler sur la pelouse synthétique et tester le bateau pirate. Après s'être bien défoulés, ils étaient mûrs pour retourner dans la voiture direction la maison.

2 commentaires:

  1. Il y a une vingtaine d'années, il y avait un resto associatif, rue du coq héron, dans une cave voutée. Je ne sais pas s'il existe toujours.

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  2. Ca mérite vérification ! J'irai faire un tour dans la rue du coq héron, que je connais pas d'ailleurs.

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